Thursday, September 26, 2013

Vermilion Lakes



Il s'agit d'une série de trois lacs situés à quelques encablures à l'ouest de Banff. Vous pouvez vous y rendre facilement à pied ou à vélo. Une fois rendu là, le paysage qui s'offre à vous est magnifique, en particulier si le vent est faible ou inexistant : vous pouvez observer les reflets des montagnes Rundle et Sulphur en arrière-fond. C'est tout simplement magique. Splendid isn't it?
Et pour rajouter une touche artistique à la toile, vous avez le train de la Canadian Pacific Railway qui passe derrière les lacs, avec son klaxon distinct qui vient troubler le silence, ou la clarté des reflets dans l'eau, c'est selon. Il ne manque rien. Le décor est complet.
Certains en profitent même pour prendre le petit déjeuner sur le ponton, quand d'autres venus du Colorado reproduisent l'ensemble avec quelques coups de pinceaux sur une feuille de papier. Je me contente simplement d'appuyer sur la touche de mon appareil photo. 
J'avais loué pour l'occasion un vélo, en longeant les trois lac Vermilion d'abord, puis en rattrapant la rivière Bow, qui porte bien son nom d'ailleurs, vous comprendrez pourquoi. 



Wednesday, September 18, 2013

Banff, Alberta


Banff est une charmante petite ville touristique située au pied des montagnes à 1 h 20 de Calgary en l'Alberta. Située au pied des montagnes, elle se démarque nettement de sa voisine Canmore. La rue principale, Banff Ave abrite de nombreuses boutiques et restaurants, d'où une certaine animation la journée et le soir. Un endroit idéal pour les vacances, aussi bien l'été que l'hiver. 

La gondole

Depuis le centre de Banff, il faut prendre le bus, 2 $ le billet. Comme pour les deux lacs visités l'après-midi, il y a foule à la billeterie. Et pour cause, la gondole est l'une des principales attractions touristiques de la région. Pour s'y rendre, il faut emprunter le téléphérique et l'expérience est pour le moins spectaculaire, sinon vertigineuse. Quand on sait que l'équipement est suisse, ça rassure un peu quand même. D'abord, vous entrez dans une petite cabine fermée qui peut contenir jusqu'à quatre personnes et vous grimpez 698 mètres pendant huit (longues) minutes pour atteindre la montagne de soufre (sulphur mountain) qui culmine à 2281 mètres. La vue est imprenable. Vous surplombez l'ensemble du parc national de Banff, inscrit au patrimoine de l'UNESCO.
La promenade du sommet (Banff SummitWalk) longue d'un kilomètre vous permet d'apprécier pleinement le spectacle qui s'offre tout autour de vous. D'un côté, la ville de Banff et la rivière Bow avec son eau bleu turquoise. De l'autre, les sommets de six montagnes et une immense vallée de conifères. Pas de doute, vous êtes à l'Ouest. 
Le trajet retour fût intéressant aussi, une file faisait le tour complet de la gondole et l'attente a duré plus d'une heure. J'avoue que je n'étais pas pressé de retourner dans la cabine, l'idée de plonger dans le vide n'était pas pour me rassurer. Pendant la longue attente, on pouvait entendre quelques cris au moment où la cabine entamait sa descente. Mais encore une fois, on se dit que l'équipement est suisse et que la chute est peu probable... 








Les sources d'eau chaude
Rien de mieux en fin de journée qu'une petite baignade nocturne dans les eaux thermales de Banff. La température de l'eau avoisine les 40° celcius, on n'y reste pas plus de 10 minutes au risque de terminer rouge comme une écrevisse. L'expérience est intéressante, n'ayant pas apporté de maillot de bain, j'en ai loué un du style d'époque. Le parfait touriste en ébullition au milieu d'un cadre fort sympathique, au milieu des montagnes !

Tuesday, September 17, 2013

Lance l'eau du lac


Sans doute l'un des plus beaux lacs de l'ouest Canadien. Je suis allé à Banff pour voir Lake Louise, la principale attraction de cette longue fin de semaine. Une fois arrivé, j'ai choisi un tour d'une après-midi qui associait Lake Moraine et Lake Louise. L'ordre de la visite dépendrait de l'affluence touristique, anormalement élevée en ce long week-end, le dernier avant la rentrée scolaire. Dans l'ordre logique des choses, Lake Louise aurait dû être le premier lac sur notre route, cependant les files ininterrompues de voitures nous ont contraints à commencer par Moraine Lake, situé à quelque 300 mètres en amont de son illustre voisin (14 kms). L'ascension vers Moraine Lake prend une quinzaine de minutes, à condition de passer sans encombre entre les files de voitures. L'afflux de touristes n'a eu de cesse d'attiser ma convoitise à mesure que nous approchions.


Une fois descendu du bus, après une très courte promenade, nous arrivons sur ce panorama à couper le souffle. Une eau bleu turquoise entourée des montagnes sous un soleil éclatant : vous êtes à Moraine Lake !

 

Moraine Lake 

Moraine Lake est situé dans la vallée des dix pics (Valley of the Ten Peaks) à 1884 m d'altitude. Ce qui surprend au premier abord, c'est la couleur de l'eau, un bleu turquoise issu d'un processus naturel continu causé par la réflexion de la lumière sur des particules de roches en suspension, elles-mêmes issues de la fonte des glaciers voisins. La couleur de l'eau varie selon la saison, plus claire en été, et plus sombre à d'autres périodes de l'année. Car pendant l'hiver et jusqu'à la fin juin, le lac est recouvert de glace, inutile donc de se lancer à l'eau trop tôt pour admirer ce paysage magnifique ! Vous pouvez emprunter plusieurs sentiers, notamment le Rockpile Trail d'où ont été pris ces quelques clichés. Un cadre idyllique tout droit sorti d'une carte postale, jadis représenté sur les billets de 20 $.       

 
Lake Louise 
Notre deuxième excursion de l'après-midi, Lake Louise, l'une des destinations touristiques les plus prisées au Canada. Il y a plusieurs raisons à cela. La première et elle est légitime, vient du fait que ce lac a été nommé en l'honneur d'une princesse de la couronne d'Angleterre, Louise Caroline Alberta (1848-1939), la quatrième fille de la reine Victoria. Jusque-là ça part bien, sauf qu'il y a une ombre au tableau : Louise n'a jamais souhaité se rendre jusqu'en Alberta pour admirer le lac qui porte son nom. La seconde raison, c'est la présence de l'imposant et peu séduisant château Fairmont. Pour connaître les débuts de ce château, il faut remonter à la fin du 19ème siècle, à l'époque où la Canadian Pacific Railway souhaitait en faire une destination touristique pour les voyageurs qui se rendaient dans l'Ouest en train. 
D'un petit cabanon en bois, on est passé à un hôtel à colombages magnifique à la suite de plusieurs agrandissements successifs, qui témoignaient d'un intérêt croissant pour le site. Là-encore, une ombre au tableau, ou plutôt un évènement tragique : le 3 juillet 1924, l'aile Rattenbury part en fumée. 
C'est le début d'une série de constructions dont la dernière en date est celle de 2004. L'hôtel Fairmont de Lake Louise est aujourd'hui un complexe qui jouit d'une renommée internationale, mais qui d'un point de vue architectural ne présente pas d'intérêt majeur.
Pour en revenir au lac, le contraste avec Moraine Lake est saisissant : le lac est dominé par un glacier situé au creux de deux versants, ce qui crée un effet de profondeur. L'eau bleu turquoise au milieu de ce cadre majestueux ne fait qu'amplifier l'ensemble : renversant !  



Saturday, June 25, 2011

Montréal, parce que je le vaux bien...

Le retour du printemps rime avec le retour... des parents et de Camille! Pour l'occasion, nous nous sommes retrouvés à Montréal, dont le nom a été repris d'une carte du géographe italien Giovanni Battista Ramusio où la ville de l'époque, Mont-Royal avait été traduite Monte Reale... Le séjour n'a duré que le temps d'un weekend pluvieux, avec quelques rares éclaircies qui nous ont permis de sécher nos parapluies. Détrompez-vous, nous n'étions pas non plus détrempés, juste humides. Au programme du samedi, une promenade au parc du Mont-Royal en passant au niveau du campus de l'université McGill. Et pour prouver que la pluie ne nous décourageait pas pantoute, Camille s'est même permis de faire un tour de piste en sautant sur des haies imaginaires. Inutile de préciser que nous ne sommes pas restés longtemps dans les parages...
La montée dans le parc nous a quelque peu réchauffés, hormis quelques joggeurs et joggeuses, nous n'avons pas croisé grand monde. Avant d'arriver au sommet, nous avons longé le Lac aux Castors et nous espérions bien évidemment y trouver... des castors.
Et bien, de castors nous n'en avons point vu. Toujours est-il qu'en arrivant au sommet de la colline, nous avons pu admirer la vue sur le centre-ville de Montréal, alors recouvert d'un brouillard persistant. Apres quelques tentatives photographiques infructueuses, nous avons décidé de redescendre de notre perchoir et de nous poser à une terrasse.
Les nuages se sont alors dissipés en début d'apres-midi pour laisser place à quelques rayons de soleil. Avant de regagner notre hotel, nous avons déambulé dans un centre commercial en empruntant une galerie souterraine ou l'on trouvait également toutes sortes de magasins. Évidemment, j'ai bien fini par tomber sur un écran de TV qui retransmettait l'évènement du jour, la finale de la ligue des champions avec mon équipe favorite, le FC Barcelone. Je n'ai pas scruté longtemps l'écran puisque je ne sentais pas la meme ferveur auprès de mes visiteurs. Qu'à cela ne tienne, de retour à l'hotel, j'ai appris la bonne nouvelle avec la victoire de Barcelone et une quatrième couronne européenne en poche. Je suis resté campé sur le canapé pour assister à la remise de la coupe à mes ¨campeones¨ du jour.
Et puis pour finir cette belle journée, nous avons été diner dans un restaurant grec en terrasse. En nous installant, nous avions remarqué que des clients venaient avec une bouteille de vin à la main...
En fait, il s'avérait que le restaurant ne vendait pas de vin à table et ce, pour ne pas avoir à payer de taxes. Cependant, les clients étaient autorisés à apporter leur bouteille à table, ou tout autre type d'alcool. Et juste en face du restaurant se trouvait un ¨dépanneur¨, une boutique qui vend entre autres de l'alcool et du tabac. Comme quoi, chacun s'en tire à bon compte dans l'histoire! J'ai comme l'intuition que le ¨dépanneur¨ est le cousin du restaurateur grec, mais je me trompe peut-être...

Sunday, May 22, 2011

Le retour du printemps, il était temps !

Ca y est, le printemps est enfin arrivé ! Je dois admettre que le redoux s'est fait attendre, car même si l'hiver fut une expérience intéressante, il n'en fut pas moins long. Alors maintenant que les arbres sont en fleur et que les feuilles sortent, les gens sortent et la ville reprend vie peu à peu. Le canal Rideau est désormais rempli d'eau et le sentier qui le longe est à nouveau très fréquenté par les coureurs, les promeneurs voire même les patineurs. Il faut dire que le sentier est l'endroit parfait pour faire du patin à roulettes. Le nouveau palais des congrès est maintenant pratiquement terminé, sa façade vitrée côté nord donne des reflets intéressants. Les travaux d'aménagement sont en cours, une fois terminés, ils devraient laisser place à un espace convivial le long du canal avec un quai et des bancs en bois.
En ce moment a lieu, du 6 au 23 mai, le festival des tulipes.
Trois millions de tulipes de cinquante variétés différentes investissent à chaque début de printemps les bacs à fleurs de la ville et ce, depuis 1953 ! La tulipe représente un symbole de paix et d'amitié et vient rappeler qu'en juin 1940, la famille royale néerlandaise est venue se réfugier au Canada. La princesse Margriet Francisca est d'ailleurs née à Ottawa durant cet exil.
Le festival commémore également la participation des troupes canadiennes à la libération des Pays-Bas durant la Seconde Guerre mondiale. Dès lors, à la fin de la guerre, les Pays-Bas ont envoyé des milliers de bulbes au Canada en guise de  remerciement pour l'aide apportée à la famille royale et à la population néerlandaise. Une étroite amitié lie depuis les deux pays.
Il n'empêche que ce festival a du bon pour la ville d'Ottawa, puisque les touristes viennent en masse apprécier cette multitude de couleurs printanières. Les collines du Parlement et les écluses situées en amont de la rivière des Outaouais offrent un cadre séduisant et rafraîchissant. L'idéal pour les couples fraîchement mariés!
Place donc aux sorties le long de la rivière des Outaouais, de la rivière Rideau ou encore du parc de la Gatineau, même si pour ce dernier l'ouverture de certains sentiers est effective depuis le 15 mai. Alors inutile de s'aventurer sur les sentiers escarpés, car même là, vous risquez de croiser des gardes forestiers prêts à cueillir les malheureux contrevenants...
Toujours est-il qu'avec le retour du beau temps, j'ai ressorti le vélo et cette fois plus question de jouer les acrobates sur la glace.



Monday, April 18, 2011

D'un versant à l'autre, un cadre bouleversant...

La colline de Burnaby offre un panorama assez exceptionnel sur Vancouver et sa région, comme vous avez pu le constater sur le billet précédent. Certains de mes lecteurs ont même juré reconnaître le Jura dans les montagnes environnantes, une comparaison renversante. D'autant plus que l'autre côté du versant n'est pas en reste, jugez-en par vous-mêmes ! Quelques branches et épines de sapins suffisent pour vous offrir un cadre digne des plus grands tableaux, sauf que ce n'est pas moi qui ai peint la toile. Je l'avoue sans crainte, pinceau à la main, je suis un peu peintre, mais avec un appareil, je crée monts et merveilles ! Vous apercevez en contrebas le bras de mer Burrard (Burrard Inlet) au bout duquel on peut admirer par temps clair l'Indian Arm. Il faut parfois faire preuve de patience pour profiter pleinement des beautés de ce paysage, car la météo capricieuse nous offre souvent des nuages persistants qui viennent encombrer la vue. Il arrive que les nuages stagnent juste au-dessus de l'eau, ce qui donne un côté apaisant à la toile. Mon intention n'est pas de vous dresser un portrait idyllique du panorama proposé mais plutôt de vous donner une idée des différentes perspectives qui s'offrent aux promeneurs.

C'est en empruntant à pied ou à vélo le Canada Trail que vous pouvez apprécier la beauté du paysage et percevoir par endroits au travers des arbres, les montagnes alentours et l'eau. L'année passée, j'avais la chance de parcourir le Canada Trail pratiquement chaque matin et durant les fins de semaines.
J'ai pu en apprécier les pentes escarpées qui par endroits m'ont causé quelques frayeurs, mais j'en suis toujours sorti indemne, rescapé ! Enfin, j'ai vite compris l'importance de porter un casque à chacune de mes sorties, parce qu'il en faut peu pour perdre le contrôle de sa monture sur ces chemins pentus et se retrouver en mauvaise posture. Certains me diront qu'avec un casque on n'a vraiment pas d'allure, mais je dirais aussi qu'il ne faut pas attendre de passer au casque pipe pour baisser l'allure et soigner ses blessures ! Qu'on se le dise !


Wednesday, April 6, 2011

Au creux des montagnes, vous êtes à vent couvert...

Ceci serait dans certaines circonstances la maxime de n'importe quel marcheur aventurier qui part à la découverte de l'ouest canadien. Car lorsque l'on évoque l'ouest canadien, on pense à l'océan Pacifique, à l'air marin, mais aussi aux montagnes, à ces reliefs escarpés qui s'extirpent des eaux et dessinent des paysages que nul être ne peut se lasser de contempler. La région de Vancouver, dans la province de Colombie-Britannique, revêt un caractère tout particulier avec ses nombreuses petites îles où les habitants aiment se ressourcer les fins de semaine et se rapprocher de la nature sauvage. Le moyen de transport le plus commun n'est pas nécessairement celui auquel on pense, à savoir le bus (ce qui en soi n'est pas vraiment une absurdité), mais plutôt le ferry. Et je ne vous dis pas ça pour être drôle ou vous ferry (re...) ! Les ferries font la jonction entre les îles situées aux alentours de Vancouver et il ne faut pas hésiter à faire une réservation à l'avance pour éviter d'attendre le prochain bateau à l'embarcadère.
Depuis le port animé de Vancouver, vous pouvez emprunter l'hydravion et rejoindre Victoria et ce, pour une centaine de dollars et une demi-heure de vol seulement. La station d'hydravions est facilement repérable d'autant plus que vous entendez distinctement le grondement des moteurs lorsque ces petits oiseaux mécaniques prennent leur envol aux abords du parc Stanley.
En effet, les nombreuses îles sont reliées entre-elles par un réseau fluvial constant qui assure le déplacement des milliers de personnes qui se rendent à Vancouver pour travailler.
L'île de Vancouver qui abrite la capitale de l'Etat, Victoria, constitue une destination privilégiée des touristes et tout particulièrement la partie nord à Nanaimo où il est possible d'observer le passage des baleines au printemps.

Vous me direz que je fais l'apologie de la Colombie-Britannique, le seul bémol qui viendrait perturber ma petite musique serait la pluie, un élément à prendre sérieusement en compte si vous planifiez de vous rendre dans la région de Vancouver. Cependant, à l'inverse d'une bonne partie du reste du territoire canadien, vous n'avez pas à braver le froid, ce qui en soi devrait suffire pour convaincre les plus sceptiques. Et puis je dirais à titre de comparaison (certains pourraient me le reprocher mais tant pis) que nous avons souvent le même argument à faire valoir lorsque l'on fait allusion à des vacances en Bretagne.

Toujours est-il qu'à cette saison, il ne suffit que de quelques rayons de soleil un après-midi pour que les  cerisiers du Japon fleurissent et recouvrent la ville de rose. C'est absolument magnifique et ce spectacle dure environ un mois. Vancouver est une ville à part au Canada, la météo est certes capricieuse et ne laisse pas beaucoup de répit à ses habitants, mais ses innombrables îles, ses montagnes et ses rivières en font un cadre de vie idéal pour les amoureux de nature sauvage.