Monday, April 18, 2011

D'un versant à l'autre, un cadre bouleversant...

La colline de Burnaby offre un panorama assez exceptionnel sur Vancouver et sa région, comme vous avez pu le constater sur le billet précédent. Certains de mes lecteurs ont même juré reconnaître le Jura dans les montagnes environnantes, une comparaison renversante. D'autant plus que l'autre côté du versant n'est pas en reste, jugez-en par vous-mêmes ! Quelques branches et épines de sapins suffisent pour vous offrir un cadre digne des plus grands tableaux, sauf que ce n'est pas moi qui ai peint la toile. Je l'avoue sans crainte, pinceau à la main, je suis un peu peintre, mais avec un appareil, je crée monts et merveilles ! Vous apercevez en contrebas le bras de mer Burrard (Burrard Inlet) au bout duquel on peut admirer par temps clair l'Indian Arm. Il faut parfois faire preuve de patience pour profiter pleinement des beautés de ce paysage, car la météo capricieuse nous offre souvent des nuages persistants qui viennent encombrer la vue. Il arrive que les nuages stagnent juste au-dessus de l'eau, ce qui donne un côté apaisant à la toile. Mon intention n'est pas de vous dresser un portrait idyllique du panorama proposé mais plutôt de vous donner une idée des différentes perspectives qui s'offrent aux promeneurs.

C'est en empruntant à pied ou à vélo le Canada Trail que vous pouvez apprécier la beauté du paysage et percevoir par endroits au travers des arbres, les montagnes alentours et l'eau. L'année passée, j'avais la chance de parcourir le Canada Trail pratiquement chaque matin et durant les fins de semaines.
J'ai pu en apprécier les pentes escarpées qui par endroits m'ont causé quelques frayeurs, mais j'en suis toujours sorti indemne, rescapé ! Enfin, j'ai vite compris l'importance de porter un casque à chacune de mes sorties, parce qu'il en faut peu pour perdre le contrôle de sa monture sur ces chemins pentus et se retrouver en mauvaise posture. Certains me diront qu'avec un casque on n'a vraiment pas d'allure, mais je dirais aussi qu'il ne faut pas attendre de passer au casque pipe pour baisser l'allure et soigner ses blessures ! Qu'on se le dise !


Wednesday, April 6, 2011

Au creux des montagnes, vous êtes à vent couvert...

Ceci serait dans certaines circonstances la maxime de n'importe quel marcheur aventurier qui part à la découverte de l'ouest canadien. Car lorsque l'on évoque l'ouest canadien, on pense à l'océan Pacifique, à l'air marin, mais aussi aux montagnes, à ces reliefs escarpés qui s'extirpent des eaux et dessinent des paysages que nul être ne peut se lasser de contempler. La région de Vancouver, dans la province de Colombie-Britannique, revêt un caractère tout particulier avec ses nombreuses petites îles où les habitants aiment se ressourcer les fins de semaine et se rapprocher de la nature sauvage. Le moyen de transport le plus commun n'est pas nécessairement celui auquel on pense, à savoir le bus (ce qui en soi n'est pas vraiment une absurdité), mais plutôt le ferry. Et je ne vous dis pas ça pour être drôle ou vous ferry (re...) ! Les ferries font la jonction entre les îles situées aux alentours de Vancouver et il ne faut pas hésiter à faire une réservation à l'avance pour éviter d'attendre le prochain bateau à l'embarcadère.
Depuis le port animé de Vancouver, vous pouvez emprunter l'hydravion et rejoindre Victoria et ce, pour une centaine de dollars et une demi-heure de vol seulement. La station d'hydravions est facilement repérable d'autant plus que vous entendez distinctement le grondement des moteurs lorsque ces petits oiseaux mécaniques prennent leur envol aux abords du parc Stanley.
En effet, les nombreuses îles sont reliées entre-elles par un réseau fluvial constant qui assure le déplacement des milliers de personnes qui se rendent à Vancouver pour travailler.
L'île de Vancouver qui abrite la capitale de l'Etat, Victoria, constitue une destination privilégiée des touristes et tout particulièrement la partie nord à Nanaimo où il est possible d'observer le passage des baleines au printemps.

Vous me direz que je fais l'apologie de la Colombie-Britannique, le seul bémol qui viendrait perturber ma petite musique serait la pluie, un élément à prendre sérieusement en compte si vous planifiez de vous rendre dans la région de Vancouver. Cependant, à l'inverse d'une bonne partie du reste du territoire canadien, vous n'avez pas à braver le froid, ce qui en soi devrait suffire pour convaincre les plus sceptiques. Et puis je dirais à titre de comparaison (certains pourraient me le reprocher mais tant pis) que nous avons souvent le même argument à faire valoir lorsque l'on fait allusion à des vacances en Bretagne.

Toujours est-il qu'à cette saison, il ne suffit que de quelques rayons de soleil un après-midi pour que les  cerisiers du Japon fleurissent et recouvrent la ville de rose. C'est absolument magnifique et ce spectacle dure environ un mois. Vancouver est une ville à part au Canada, la météo est certes capricieuse et ne laisse pas beaucoup de répit à ses habitants, mais ses innombrables îles, ses montagnes et ses rivières en font un cadre de vie idéal pour les amoureux de nature sauvage.