Wednesday, February 2, 2011

Ottawa - Canal Rideau gelé

Le canal Rideau, construit en 1832 par l'architecte John By fait aujourd'hui parti du patrimoine mondial de l'UNESCO, et ce depuis l'an 2000. Sa construction a été décidée au moment de la guerre avec les Etats-Unis en 1812. Si vous posez la question sur le nom de l'architecte, les anglophones vous répondront sans ambage : "By John dude!". Et cet architecte "archi' connu a donné son nom à la zone commerciale la plus fréquentée du centre-ville, le marché By
En hiver, lorsque les températures avoisinent les -20 degrés, le canal se transforme en la plus grande patinoire à ciel ouvert du monde avec une distance de 7,8 kilomètres. Alors certains d'entre vous qui ne sont pas Canadiens de nature ou dans l'âme me diront : "Ben voyons donc, tu penses-tu que je vais me geler les cuisses par -20 degrés?". Pour avoir tenté l'expérience et couvert la distance le soir après le travail ou en fin de semaine, braver le froid n'a jamais fait partie de mes préoccupations du moment ! L'explication à cela? C'est que tout simplement, ma plus grande peur était de tomber sur la glace, car la chute, les Canadiens ne connaissent pas. Les gens patinent en avant, en arrière, avec la poussette, le téléphone à la main et moi, je regarde mes pieds ! Il y a également des cabanes qui sont installées sur la glace et où les patineurs peuvent déguster la spécialité du coin, le beignet en forme de queue de castor (beavertail). C'est "pas pire" du tout !
Alors certes, à plusieurs reprises, j'ai manqué de perdre l'équilibre et de me retrouver allongé sur la glace, en prononçant des "olé" et des "ouh la la la la la", ce qui en soi suffisait pour me faire remarquer et trahir mon identité de "maudit français". Mais à force de pratique, j'ai pu vraiment apprécier chacune de mes sorties et m'éclater à faire des figures improbables. Il n'empêche que j'ai toujours quitté la glace transpirant, l'aller-retour durant en moyenne une bonne heure et demi. 

Le canal est ouvert à partir du mois de février jusqu'au début du mois de mars, mais cela dépend des températures d'une année sur l'autre. Plusieurs fois par semaine, des tracteurs équipés de brosses et d'un système d'arrosage effectuent un nettoyage et un lissage de la glace, pour que les patineurs puissent apprécier davantage la glisse. D'ailleurs, il est possible d'avoir un bulletin d'information sur la qualité de la glace en ligne. 
Le canal est désormais fermé au public puisque la glace a pratiquement totalement disparu. Le niveau de l'eau de la rivière Rideau a beaucoup augmenté si bien que les berges ont par endroits été inondées. 

Friday, December 25, 2009

San Francisco

The Cable Car Museum
Une fois la petite visite de Berkeley terminée, nous avons repris le BART direction le centre-
ville et plus préci-
sément du Fisher-
man's Wharf (le quai des pêcheurs). C'est un secteur très fréquenté par les touristes pour ses nombreux restau-
rants et ses étals de fruits de mer.
Je peux vous assurer que les odeurs sont fort agréables et donnent rapide-
ment faim si on a le malheur de trop s'y attarder ! Vous avez de nombreux bateaux amarrés, que ce soient des bateaux de pêche ou d'anciens bâtiments de guerre de la marine améri-
caine. Nous avons fait une petite prome-
nade le long des quais en direction du Golden Gate.
Mais ça nous a permis d'observer la baie et son attraction principale, l'île d'Alcatraz.
Elle hébergea pendant quelques décennies une forteresse militaire (1850-1909), puis une prison militaire (1909-1933) et enfin une prison fédérale (1934-1963). Cette prison fédérale est restée célèbre pour avoir abrité entre ses murs Al Capone, l'indomp-
table gangster de Chicago la cor-
rompue. Rares sont les prison-
niers qui ont réussi à s'en échapper ! Alors vous continuez de vous promener le long des quais, mais certains visiteurs ont bien pris la mesure de la distance à parcourir et ont décidé de se déplacer plus rapide-
ment.
L'autre attraction de la baie, c'est bien sûr le pont le plus célèbre du monde, le Golden Gate Bridge, suspendu à près de 70 mètres au-dessus de l'eau !
Du coup, même les plus gros ferries peuvent passer en-
dessous, ce qui impres-
sionne lorsque cela se produit sous vos yeux ! Les deux pylônes s'élèvent à 230 mètres de haut, soit l'équi-
valent d'un im-
meuble de 65 étages ! Verti-
gineux ! Ce ferry peut même presque totalement éclipser l'île d'Alcatraz lorsqu'il passe devant !
C'est aussi à partir de là que la ligne de cable car démarre, avec une plateforme circulaire pivotante (Cable Car Turn-
table) pour faire faire demi tour au wagon.
L'attente

dure parfois 45 minutes, mais ça laisse le temps d'apprécier le travail des machi-
nistes pour faire pivoter le cable car et le faire repartir dans le sens
inverse. Une fois
à bord, on a le choix entre l'intérieur du wagon ou l'extérieur, en s'accrochant aux manches.
Les touristes peuvent monter à bord à différents endroits du parcours, en payant direc-
tement le chauffeur. Ce qui est impres-
sionnant, c'est la longue ascension d'une côte depuis le Fisher-
man's Wharf. On passe alors au niveau de Lombard Street avant d'effectuer une descente et de poursuivre vers le centre-
ville. Avant d'arriver au terminus de la ligne, le cable car passe devant le musée du cable car. A l'intérieur se trouvent de gigan-
tesques bobines qui tirent le câble.

Cette petite visite permet de voir l'ingéniosité du système qui fonctionne encore de nos jours ! Même si autrefois il existait de nombreuses lignes de cable car, il en subsiste deux aujourd'hui, la ligne Powell-Mason et la Powell-Hyde.
Le cable car fait de San Francisco une ville particulière chargée d'Histoire, que seules les maisons colorées

victorien-
nes ne sauraient repré-
senter totale-
ment. C'est une ville unique.

San Francisco

Visite de l'University of California, Berkeley
Pour notre dernière journée à San Francisco avant de partir pour Chicago le lendemain, nous avons décidé de sortir un peu du centre-
ville et de découvrir une autre ville, Berkeley. Cette petite ville de 102,000 habitants est connue pour son université dont la renommée est inter-
nationale (située au 5ème rang mondial). Il faut dire que lorsqu'on évoque le nom de Berkeley, on sait qu'il s'agit d'une université, ce qui est déjà un élément révélateur de sa réputation planétaire .L'université de Berkeley compte parmi les 10 plus anciens campus des Etats-Unis et propose près de 300 disciplines dans des programmes de Licence (undergraduate degree) et de Master (graduate degree). Cette université a été créée en 1868 et baptisée Université de Californie. A ce jour, 65 lauréats du prix Nobel ont été affiliés à cet

établis-
sement supérieur en tant que membres du corps ensei-gnant, chercheurs et anciens étudiants.
Nous nous sommes promenés dans ce campus d'une superficie de 2,692 hectares pendant la matinée avant de repartir avec quelques vêtements aux couleurs de l'université. En passant, j'ai voulu voir le stade de football
de l'équipe des Cali-
fo
rnia Golden Bears, puisque l'emblème de l'université de Berkeley est un ours. Ce stade a été construit en 1923

et baptisé Memorial Stadium en l'honneur des hommes qui ont servi pendant la 1ère Guerre Mondiale.
Le premier match a eu lieu le 24 novembre 1923, surnommé le "Big Game" car il opposait les Golden Bears aux joueurs de l'université de Stanford. Ce stade avait alors une capacité de 72,000 places contre 75,662 aujourd'
hui. Je n'ai même pas pu ramener un morceau de pelouse parce que depuis 2003, le terrain est recouvert d'un gazon synthé-
tique ! Tant qu'on ne remplace pas les spec-
tateurs par des bons-
hommes en mousse !

Thursday, December 24, 2009

San Francisco : visite de Haight-Ashbury et des Twin Peaks


Ce retour à San Francisco n'étant pas prévu au départ, nous avons dû établir un nouveau programme, en insistant sur des lieux que nous n'avions pas encore visités. Pour ma part, je souhaitais retourner du côté de Haight-Ashbury, l'un des quartiers symboliques du mouvement hippie. Alors pour ceux qui suivent mon blogue, j'avais déjà consacré une page à ce quartier lors de ma précédente visite de San Francisco au mois de décembre dernier. Bien sûr, ce qui attire l'attention du promeneur novice qui vient s'aventurer dans le périmètre, c'est cette paire de jambes qui sort du mur. La question est de savoir si les propriétaires des lieux ne lui mettent pas des chaussettes en hiver... Dans ce quartier, vous trouvez tous types de commerces aux marchandises les plus diverses avec même un accès libre à des substances illicites.
Ca peut expliquer la tendance de certains à peindre leur maison de manière très colorée, et pas simplement pour égayer les jours de pluie ! Forcer sur les pots de peinture, ça "pot peint" faire de mal qu'ils disent ! Jugez-en par vous-mêmes !
Nous avons traversé la rue principale en nous dirigeant vers l'immense Golden Gate Park pour visiter le Conservatory of flowers. A l'entrée du parc se trouvait un guitariste hippie et son chien couché sur sa guitare. Je ne me rappelle pas l'avoir entendu jouer, mais je pense qu'il était là plus pour le style qu'autre chose.
Pour en revenir au conservatoire floral, je dois reconnaître que je ne suis pas un grand connaisseur des fleurs. Mais face à la grande variété d'orchidées et de plantes carnivores, j'ai tout de même été impres-
sionné. Nous avons ensuite décidé de gagner un peu d'altitude et d'observer la ville depuis les collines de Twins Peaks.
Le chemin pour y accéder n'était pas des plusévidents, il fallait prendre un bus depuis Haight-Ashbury et en prendre un autre qui nous amène tout près des Twin Peaks. Seulement, le bus tant recherché, nous l'avons croisé une fois l'ascension terminée ! Nous nous sommes rendus sur les Twin Peaks pour profiter de la vue im-
prenable sur la baie de San Francisco ! On pouvait donc aisément apercevoir le Golden Gate et l'île d'Alcatraz au milieu de la baie. En somme, nous avions devant nous un panorama des principaux sites visités !